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LIMITER les ATTEINTES ENVIRONNEMENTALES
[Avoir la DIGNITÉ de laisser des conditions de vie pas trop mauvaises aux jeunes générations et aux générations suivantes]
1. De MANIÈRE GÉNÉRALE
Il s’agit de préserver autant que possible la qualité de notre environnement qui conditionne en grande partie notre qualité de vie et l’attractivité de notre territoire.
Pour cela, il est nécessaire de préserver les paysages et la biodiversité, ainsi que de limiter toutes les pollutions au niveau de l’air, de l’eau, des sols: métaux lourds, pesticides etc.
Par exemple, les océans sont devenus très pollués de déchets plastiques qui sont ingurgités par les poissons que nous consommons, cf ces œuvres picturales engagées de Julien Guinet.
Il s’agit également de réduire fortement nos émissions de gaz à effet de serre
afin de limiter le réchauffement climatique et tous les problèmes que cela engendrera.
2. La LIMITATION des ÉMISSIONS de GAZ à EFFET de SERRE
DONNÉES SCIENTIFIQUES
● Définition d’un gaz à effet de serre
Un gaz à effet de serre piège le rayonnement infrarouge émis par la Terre vers l’espace.
Cela a pour conséquence une augmentation de la température de l’atmosphère terrestre.
● Les principaux gaz à effet de serre
– le dioxyde de carbone (CO2) émis par les secteurs du transport, de l’industrie et de la production d’électricité.
– le méthane (CH4) émis par l’agriculture, notamment l’élevage bovin, ainsi que par les déchets, et lors de la production d’hydrocarbures
– le protoxyde d’azote (N2O) émis principalement par l’agriculture lors de l’épandage de fumier et d’engrais azotés
– les chlorofluorocarbures (Cx Fy Clz) émis lors de fuite des appareils produisant du froid, ainsi que dans l’industrie.
Certains CFC sont désormais interdits car ils contribuent également à la destruction de la couche d’ozone qui nous protège d’un rayonnement solaire excessif.
Comme tous ces gaz n’ont pas le même pouvoir de réchauffement de l’atmosphère, l’unité de mesure est la tonne équivalent CO2.
● Evolution de la teneur en GES de l’atmosphère gaz à effet de serre de 1850 à 2024
– le taux de dioxyde de carbone (CO2) est passé de 280 ppm -parties par million- (=0,028%) à 420 ppm (=0,042%), ce qui constitue une augmentation de 50%.
Il est responsable d’environ 65% de l’effet de serre anthropique.
– le taux de méthane (CH4) est passé de 0,72 ppm à 1,92, soit une multiplication par 2,7 ou une augmentation de 170%.
Il est responsable d’environ 17% de l’effet de serre anthropique.
– le protoxyde d’azote (N2O) est passé de 0,27 ppm à 0,34, soit une augmentation de 26%.
Il est responsable d’environ 6% de l’effet de serre anthropique.
● Les évolutions naturelles du climat
Le climat suit des cycles naturels essentiellement liés à la quantité de rayonnement solaire reçue en fonction de l’activité solaire et de la distance de la Terre au Soleil. Certaines périodes ont été beaucoup plus chaudes qu’aujourd’hui, et d’autres périodes ont été beaucoup plus froides.
Cependant, les évolutions climatiques en période interglaciaires ont toujours été beaucoup plus lentes que celle observée lors des dernières décennies. cf graphiques
Il y a eu, uniquement lors des périodes glaciaires, des réchauffements naturels très rapides: les évènements de Dansgaard-Oeschger. Ceux-ci ne représentent qu’une infime partie de l’histoire du climat de la Terre.
Par ailleurs, d’importantes éruptions volcaniques peuvent très temporairement abaisser la température de la terre par les cendres en suspension qui bloquent une partie du rayonnement solaire.
● La quasi-totalité du réchauffement climatique actuel est d’origine anthropique
La concomitance de l’augmentation très rapide de la quantité de gaz à effet de serre présente dans l’atmosphère due aux émission anthropiques, et de de celle de la hausse très rapide de la température ne laisse aucun doute sur l’origine principalement anthropique du réchauffement actuel. cf ce graphique
Prétendre le contraire relève du mensonge ou d’une ignorance profonde.
● Données précises sur le réchauffement climatique
En 2024, la température mondiale a été de 1,55 degrés supérieure à celle de l’ère préindustrielle.
Sur ces 1,55 degrés, 1,3 degrés sont dus aux émissions anthropiques. 0,25 degrés sont dus à des cycles naturels, ce qui est cohérent avec la très faible variation du climat lors de ces derniers millénaires jusqu’à l’ère industrielle.
En France, en 2024, la température a été de 2,2 degrés supérieure à celle de l’ère préindustrielle, dont 1,9 degrés d’origine anthropique. source Météo France.
L’essentiel de cette hausse a eu lieu lors de ces 40 dernières années.
cf les 2 premiers graphiques de la page Wikipédia
Ces 2,2 degrés de réchauffement en France se traduisent par une modification considérable du climat: la neige a disparu de la grande majorité du pays en hiver, et les canicules sont de plus en plus fortes et longues.
Les problèmes de manque d’eau sont de plus en plus fréquents et importants alors qu’ils étaient rares auparavant.
Les glaciers des Pyrénées auront totalement disparu d’ici 2030 et ceux des Alpes devraient presque entièrement disparaître d’ici la fin du siècle.
POLITIQUE CLIMATIQUE de ces DERNIÈRES DÉCENNIES
Jacques Chirac disait en 2002, à propos du réchauffement climatique « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs » et de rajouter « Nous ne pourrons pas dire que nous ne savions pas ».
Plus précisément, « nous regardons » [ou la société regarde] des programmes de divertissement (sport professionnel, téléréalité etc), dont l’offre est désormais illimitée.
Deux décennies plus tard, force est de constater que les mesures prises pour limiter les émissions de GES sont très insuffisantes cf cette caricature du média Vert.
L’humanité a continué, par manque de valeurs morales cf évolution sociologique, à se vautrer dans le consumérisme, aliénée par la publicité, au mépris des conséquences de cela sur le long terme pour les jeunes générations et les générations suivantes.
INSTRUMENTS de MESURE
Le bilan carbone personnel, instrument de mesure des émissions de gaz à effet de serre, semble aujourd’hui peu utilisé.
Or, une comptabilité carbone est nécessaire si l’on veut sérieusement contrôler les émissions de gaz à effet de serre. Plus précisément, il s’agit de comptabilité équivalent carbone, qui prend en compte les principaux gaz à effet de serre. Pour cela, il est considéré qu’une tonne émise d’un certain gaz à effet de serre équivaut à x tonnes émises de CO2.
Il convient également de tenir compte des « émissions importées », c’est à dire de l’impact carbone des produits fabriqués en Asie avec une électricité plus carbonée qu’en Europe.
Le bilan carbone personnel permet de calculer les émissions d’équivalent CO2 par an d’une personne, en fonction de ce qu’elle consomme. L’indicateur des émissions moyennes par an par habitant sert de mesure au niveau d’un pays.
Le bilan carbone personnel devrait être converti en indice climatique personnel,
signifiant « si tous les êtres humains généraient autant de gaz à effet de serre que cette personne, le réchauffement climatique serait de X degrés.
Cela permettrait à chaque personne de mieux prendre la mesure de son impact climatique.