ÉVOLUTION GÉNÉRALE de la SOCIÉTÉ

Comment, au cours de ces dernières décennies,
une large partie de la société est devenue progressivement
lessivée et sans réaction face aux aberrations de ce monde

1. La SOCIÉTÉ durant les 30 GLORIEUSES

« Période de forte croissance économique et d’augmentation du niveau de vie qu’a connue la grande majorité des pays développés entre 1945 et 1975 » (Wikipédia).

Les FONDEMENTS des PROGRÈS RÉALISÉS durant cette période

– l’orientation, par l’Etat, de l’économie vers les secteurs fondamentaux
– un haut niveau scolaire (dans le primaire, le secondaire et l’enseignement supérieur) depuis l’Entre-deux-guerres
– des valeurs fortes (respect des autres et souci de l’intérêt général, qui faisaient une société unie)
– le sacrifice au travail de la « génération silencieuse », née dans l’Entre-deux-guerres, et partie à la retraite dans les années 80, ayant eu des conditions de travail difficiles et peu de temps de loisir.
Le dur travail des générations précédentes a également permis d’atteindre notre niveau de vie actuel.

Les PROGRÈS RÉALISÉS

● la hausse du niveau de vie

– amélioration du confort matériel
– progrès de la médecine et hausse de l’espérance de vie
– mécanisation de l’agriculture rendant ce secteur plus efficace et moins pénible physiquement
– progrès dans l’accès à l’instruction
– développement des activités de loisir et des activités culturelles

● des succès considérables au niveau mondial

Il s’agit de la grande époque de l’industrie française, lorsqu’elle était notamment leader mondial du nucléaire civil, du Train à Grande Vitesse, ou encore du lancement de satellites par la fusée Ariane.

Le domaine de la culture brillait également, avec par exemple Louis de Funès ou Jean-Michel Jarre qui conquéraient le monde.

MAIS AUSSI le DÉVELOPPEMENT de PROBLÈMES

● au niveau de la pollution

L’essor économique s’est néanmoins engendré une forte pollution, notamment celle du parc automobile.
Au niveau de l’agriculture, le développement de l’usage des pesticides et la destruction des haies ont été des facteurs très négatifs pour la santé publique et pour la biodiversité.
Cependant, à cette époque, qui n’avait pas encore connu l’accélération du réchauffement climatique, ni l’effondrement général de la biodiversité, les luttes environnementales restaient encore limitées.
Les luttes étaient essentiellement sociales.

Cette époque a également connu l’avènement du consumérisme – de la société de consommation (ou plutôt de surconsommation), en lien avec le développement de la publicité et du néolibéralisme.

● au niveau de l’exploitation excessive des ressources

Aussi, face à cette idéologie de la croissance à tout prix, le Club de Rome, publiait en 1972 le rapport Meadows intitulé « Les limites de la croissance », dans lequel il signifiait aux politiques qu’une croissance infinie sur une Terre de taille finie et avec des ressources facilement exploitables en quantité finie, était physiquement impossible.
Il s’agit d’une évidence que, encore aujourd’hui, la plupart des politiques refusent de prendre en considération.

2. Une PERTE de VALEURS

1. MODÉRATION PRÉALABLE

Il convient également de rappeler qu’il existe encore nombre de personnes avec des valeurs fortes, qui œuvrent pour de nobles causes, que ce soit dans le domaine de l’écologie ou d’autres domaines.
Nombre de personnes possèdent également une certaine culture générale.
Ce qui suit est relatif à l’évolution générale de la société.

2. Le DÉCLIN MORAL

Les VALEURS FORTES de la GÉNÉRATION SILENCIEUSE

[Essayer de s’honorer de respecter ces valeurs comme le faisaient les anciens]

La « génération silencieuse » a été élevée durement, avec notamment les valeurs du RESPECT DES AUTRES et de L’HONNEUR, dont elle est restée imprégnée.

De plus, ayant connu la guerre et la misère, elle savait faire la différence entre L’ESSENTIEL et LE SUPERFLU, et était sensible au GASPILLAGE.

Ayant vu des membres de leur famille sacrifier leur vie pour la Patrie contre le nazisme, elle savait aussi ce qu’était L’INTÉRÊT GÉNÉRAL et s’intéressait à la CHOSE PUBLIQUE.

Il ne s’agit pas non plus d’idéaliser cette génération et les générations précédentes:
– le niveau de violences physiques et psychologiques dans la sphère familiale était généralement élevé.
– la condition féminine était pour le moins difficile: en France, les femmes n’ont obtenu le droit de vote qu’en 1945.
Il s’agit de faire le tri entre ce qui est mieux aujourd’hui et ce qui était mieux auparavant.

Puis, la PERTE de VALEURS chez GÉNÉRATIONS SUIVANTES

Par la suite, ces valeurs se sont progressivement érodées chez nombre de boomers.
Puis, la plupart des personnes des générations suivantes (X, Y, Z) n’ont pas été imprégnées de ces valeurs, ni à l’école ni à l’intérieur du foyer familial.

Le manque de respect envers les autres est désormais visible partout.
Les nombreux problèmes de voisinage en témoignent également. Il existe de nombreuses personnes qui ne respectent rien (bruit à toute heure, faire brûler de l’herbe, salissures diverses etc) et d’autres qui ne tolèrent rien et cherchent des ennuis.

La perte du sens de l’honneur se traduit par le fait que « les paroles ne valent plus rien (dans la plupart des cas, tellement il y a de personnes qui ne respectent pas leur parole). Seuls les actes comptent ».
Cela se manifeste, par exemple, par le fait que nombre de rendez-vous chez des professionnels de santé, ne sont pas honorés.

Cela contribue largement à un net déclin dans la qualité des relations humaines.
Ainsi, la plupart des personnes ne savent plus dire « merci » lorsqu’on leur rend un service ni « désolé » lorsqu’elles commettent une erreur. Nombre de messages écrits restent également sans réponse.
Nombre de personnes regrettent « le bon temps » de la bonne ambiance, des bonnes relations entre les gens.

La perte du souci de l’intérêt général provient du culte de l’individualisme, avec pour modèle le système américain. Cet individualisme forcené a également contribué à faire diminuer le niveau d’empathie dans la société.

3. Une PERTE de CULTURE GÉNÉRALE
et donc de CAPACITÉS d’ANALYSE de la SOCIÉTÉ

cf page spécifique

4. Une PERTE d’INTÉRÊT pour la NATURE et la CULTURE

La NATURE

● UN MOINDRE NIVEAU de CONNAISSANCE

Dans cette tendance générale, le niveau de connaissance du milieu naturel a également diminué.
Par exemple, peu de personnes sont aujourd’hui capables de reconnaître les essences d’arbres les plus communes (chêne, hêtre, bouleau, châtaigner, frêne, noisetier etc), les oiseaux les plus communs (moineau, mésange, buse, milan royal etc), de même que les animaux, poissons (truites, vairons etc), insectes les plus communs, ainsi que les principaux sommets proches de leur zone de vie.
Cela contribue aussi à la diminution du goût pour la nature. Toutefois, certaines personnes apprécient tout de même les espaces naturels en ayant peu de connaissances sur ces milieux.

● La PERTE de CONTACT – de GOÛT

Déjà, en 1964, Carl Gustav Jung exprimait la perte de contact avec la nature que générait le mode de vie moderne par rapport au lien étroit qu’entretenaient les civilisations primitives animistes avec la nature:
« Le tonnerre n’est plus la voix irritée d’un dieu […] La rivière n’habite plus d’esprits, l’arbre n’est plus le principe de vie d’un homme, et les cavernes ne sont pas habitées par des démons ».

A partir des années 2000, le temps très important passé devant les écrans, dans l’espace numérique à des activités de loisir, a fortement accentué ce phénomène de perte de contact et donc de goût pour la nature.

Une large partie de la population a donc perdu sa capacité d’ÉMERVEILLEMENT (à la manière d’un enfant) devant la nature.
Einstein disait à ce sujet: « Un homme qui n’est plus capable de s’émerveiller a pratiquement cessé de vivre […]. Celui qui n’a pas connu cette émotion, qui ne possède pas le don d’émerveillement ni de ravissement, autant vaudrait qu’il fut mort: ses yeux sont fermés ».
Cette nature, ce patrimoine naturel est une grande richesse, pour peu que l’on sache l’apprécier.

● Une GRANDE PARTIE de la SOCIÉTÉ DÉCONNECTÉE de la NATURE

Le moindre nombre de promeneurs comparativement aux années 80 en est probablement la manifestation.
De nombreux sentiers, très agréables et facilement accessibles, sont même devenus déserts alors que ceux-ci étaient très fréquentés il y a quelques décennies.

Une grande partie des personnes qui se rendent « à la montage », notamment pour skier, souhaite simplement « changer d’air » dans un cadre différent de celui de leur lieu de vie (urbain pour la plupart d’entre elles). Ces personnes ne voient le paysage que comme un vague décor, sans qu’elles ne s’intéressent au nom des sommets, ni à la biodiversité de ces montagnes.

● Un LIEN avec la SANTÉ PUBLIQUE

Les médecins exhortent leurs patients à marcher régulièrement, ce qui est l’exercice physique de base pour se maintenir en bonne santé. Cependant, nombre de patients trouvent toujours un prétexte pour ne pas le faire, car en réalité, cela les ennuie profondément, par manque de goût pour la nature.

Marcher et avoir un contact avec la nature est également un important facteur d’équilibre psychologique.
A l’évidence, notre société n’est pas plus heureuse depuis qu’elle a largement perdu le contact avec la nature, bien au contraire.

● CONSÉQUENCES POLITIQUES

Ce moindre intérêt pour la nature explique aussi la faible proportion de personnes engagées pour la protection de l’environnement, donc des résistances insuffisantes aux projets particulièrement destructeurs de l’environnement, qui sont malheureusement de plus en plus nombreux.

suggestions pour acquérir ou retrouver le goût pour la nature

Il ne s’agit pas ici de suggérer à l’ensemble de la population d’acquérir ou de retrouver le goût pour la nature.
Certaines personnes ont un type de personnalité favorisant le plaisir dans la contemplation. D’autres personnes, qui ont un autre type de personnalité préfèrent d’autres activités.
Néanmoins, une large partie de la population serait probablement plus heureuse si elle possédait ce goût pour la nature, notamment la population rurale et montagnarde qui peut facilement en profiter.

Pour cela, il est d’abord nécessaire de prendre conscience de l’espace étriqué, « minuscule », des réseaux sociaux et autres espaces numériques addictifs, et de retrouver le goût de l’espace physique de la nature.

Il est possible de commencer par se rendre dans les sites les plus spectaculaires, qui sont donc les plus « sensibilisants », par exemple dans les Pyrénées centrales: Gavarnie, le Pont d’Espagne à Cauterets en direction du Vignemale, les lacs d’Aumer et Aumar avec vue sur le Néouvielle.
A partir de cette reconnexion à la nature, il est possible d’apprécier ensuite des sites d’intérêt local.
De même en ce qui concerne les animaux sauvages, les arbres, la flore etc: commencer par apprécier ce qui est le plus impressionnant.

Il s’agit de savoir apprécier la BEAUTÉ de la NATURE: le ciel, les nuages, la luminosité, le vent, le sentier, les arbres alentours, le chant des oiseaux, les animaux, les insectes etc.
L’application Merlin Birds permet de reconnaître les oiseaux d’après leur chant.
Le paysage n’est jamais le même selon la période de l’année, le temps qu’il fait, l’heure de la journée.
Le printemps peut être considéré comme la plus belle saison, avec les cascades, névés, la flore etc. Pourtant, la montagne est peu fréquentée à cette période de l’année.
Chaque promenade est une petite immersion dans la nature, une petite aventure unique.

Certaines associations naturalistes, les clubs de randonnées et autres accompagnateurs en montagne permettent de se familiariser avec la nature.
Des professeurs de yoga proposent des promenades sensorielles afin de cultiver de bonnes sensations au contact de la nature.

La CULTURE

Le PATRIMOINE HISTORIQUE

L’intérêt pour le patrimoine historique semble avoir également diminué, alors que celui-ci était important il y a une trentaine d’années.
Les retraités constituent la plus grande partie de la clientèle visitant les lieux historiques.

Les ARTS VISUELS

Etant donné la faible fréquentation actuelle des galeries d’art, il semble évident que l’intérêt pour les arts visuels a également diminué. Les musées restent toutefois assez visités.
L’art visuel (peinture, sculpture, dessin) exprime, au-delà de sa beauté, des émotions, et un certain univers artistique propre à chaque artiste. Le visiteur d’une galerie appréciera une œuvre si celle-ci se trouve en résonnance avec sa propre sensibilité.
Ainsi, une œuvre peut plaire beaucoup à une personne, et pas à une autre.

La GASTRONOMIE

Les pizzas et burgers-frites ont largement remplacé les nombreux plats traditionnels dans la plupart des restaurants, répondant ainsi aux nouvelles attentes de la clientèle. Un certain appauvrissement gastronomique, à l’échelle de la société, s’est donc produit lors de ces dernières décennies.
En 1976, le film L’aile ou la cuisse traitait du début de la perte de culture gastronomique à travers le développement de l’industrie agroalimentaire, représentée par le personnage cynique de Tricatel.
Cf également la scène de la fabrication du poulet et de la truite.

La MUSIQUE

Celle-ci semble mieux résister à la perte de culture générale, par son côté festif, même si l’intérêt pour certains styles de musique, comme le rock, semble avoir nettement diminué.

Au niveau sociétal, la musique procure des émotions positives.
Cela prévient donc l’aigreur liée à des frustrations au niveau des relations et des biens matériels.
Elle est ainsi vectrice d’humanisme.
Une certaine culture musicale est une richesse personnelle, qui ne coûte rien aujourd’hui, celle-ci étant accessible sur Internet. Elle ne demande même pas d’effort, contrairement à la culture littéraire, historique ou scientifique.

En annexe, quelques bases de culture musicale.

5. Le REPORT d’INTÉRÊT VERS
le DIVERTISSEMENT et les BIENS MATERIELS

Il s’est produit, à l’échelle de la société, un important report d’intérêt de la nature et la culture vers:

– le divertissement (téléréalité, infos en continu, sport professionnel etc).
Captivée par ces loisirs immédiatement accessibles, une grande partie de la population a développé une addiction forte à cela.

– les biens matériels: l’idéal d’une étant d’avoir une maison avec piscine la plus grande possible sur un grand terrain, une voiture la plus grande possible, et le plus d’argent possible.
Cela génère une certaine aigreur chez nombre de personnes qui trouvent toujours une autre personne qui possède une maison plus grande ou une voiture plus grande.
Le consumérisme comprenant l’accumulation maximale d’un grand nombre de petits biens matériels relève de la même logique ainsi que de l’addiction.

La société a ainsi très largement adopté le modèle de société étasunien, au niveau:
– de la nourriture: pizzas et burgers sont devenus la norme.
Les chaînes de restauration rapide continuent à ouvrir de nouveaux établissements partout en France
– du développement de l’obésité et de la baisse d’activité physique
– de la faiblesse du niveau scolaire dans le primaire et le secondaire, ce qui est générateur d’inculture
– de la forte consommation de divertissement et de publicité
– de l’hyper matérialisme et du consumérisme, donc de l’exploitation maximale des ressources que cela entraîne, ce qui n’est pas soutenable sur le long terme
– du système économique dans son ensemble avec un poids très important des marchés financiers
– des mentalités, de l’idéologie ultra capitaliste.

6. Une PERTE d’INTÉRÊT pour la CHOSE PUBLIQUE

SYNTHÈSE de ce qui PRÉCÈDE

Au cours des dernières décennies, une large partie de la société a perdu le sens du respect des autres et de l’intérêt général.

Elle a également été largement ANESTHESIÉE, LESSIVÉE par l’infinité de programmes de divertissement et par les réseaux sociaux accessibles en permanence, le tout fortement assorti de publicité.

Cela lui a fait largement perdre le goût pour la connaissance, la nature, l’art sous toutes ses formes, ainsi que pour la CHOSE PUBLIQUE.

Pour ces raisons, une large partie de la société reste SANS RÉACTION face aux aberrations de ce monde.

Le site JesuisleClimat a réalisé cette caricature sous format vidéo, qui illustre cela.

Ainsi, par perte de valeurs et de culture générale, elle s’est en grande partie DÉSHUMANISÉE, a régressé humainement dans certains domaines.

L’évolution actuelle de la société correspond à l’exact contraire du mouvement humaniste:
« mouvement intellectuel se développant en Europe à la Renaissance et qui, renouant avec la civilisation gréco-latine, manifeste un vif appétit critique de savoir, visant l’épanouissement de l’homme rendu ainsi plus humain par la culture ». (CNRLT)

Cette évolution n’est pas propre à la France, mais concerne probablement la quasi totalité des pays, qui suivent le modèle de société étatsunien.

Autres facteurs de manque d’intérêt pour la chose publique:

– le manque de temps et d’énergie: il reste peu de temps et d’énergie à de nombreuses personnes, après leurs activités professionnelles, familiales et domestiques. Toutefois, celles-ci peuvent tout de même signer une pétition ou verser quelques euros à une association.
– les difficultés personnelles importantes: de celui qui a des problèmes de santé, de travail, d’argent etc.
Une personne absorbée par ses propres problèmes n’a pas la disponibilité d’esprit pour s’intéresser à la chose publique.
– le bien-être important d’une partie de la population: sur le plan matériel, des loisirs, de la vie de famille etc. Cet état de bien-être important anesthésie ces personnes qui ressentent peu de révolte par rapport aux aberrations de ce monde.
– le type de personnalité: certaines personnes sont très centrées sur elles-mêmes, d’autres sont davantage empathiques et ouvertes sur les autres et sur la société.

Facteurs d’abrutissement et de désintérêt pour la chose publique:

– le spectacle affligeant des débats-pugilats politiciens cf ci-dessus, qui donne une piètre image de la politique, ce qui contribue à détourner la population de la chose publique.

[POLITIQUE POLITICIENNE]

– la place accordée par les médias à la politique politicienne: quel candidat sera tête de liste pour son parti, quelles alliances avec les autres partis, quels ralliements au second tour d’une élection etc.
Certes, ces stratégies politiciennes ont un impact sur le résultat de élections. Cependant, cela occupe l’esprit de la population qui se donne ainsi l’illusion de s’intéresser à la politique.

Occupée à commenter des faits de politique politicienne, la majorité de la population est ainsi déconnectée de nombreux sujets importants et peu médiatisés.
Une autre partie de la population ne parle plus du tout de politique, s’étant complètement repliée dans sa sphère privée et ayant délaissé la sphère publique.
A cela s’ajoutent les clivages forts entre les trois grands blocs politiques (gauche radicale, vaste centre néolibéral, droite nationale), qui rendent les discussions difficiles entre personnes liées à des blocs différents.
Elle ne réagit pas face à des projets particulièrement néfastes, par exemple, au niveau des Pyrénées, le projet E-CHO.

CONSÉQUENCES sur le NON-VOTE

La société a largement perdu le sens de la citoyenneté.
De nombreuses personnes ne vont même plus voter par désintérêt pour la chose publique, alors qu’il existe des différences importantes entre les programmes des différents partis. Elles pourraient au moins voter par défaut en choisissant le candidat qui leur semble le moins mauvais, en comprenant qu’un programme politique est construit pour répondre aux attentes de différentes catégories de personnes, afin de recueillir un maximum de suffrages. Si ce choix peut être difficile, il est tout de même à effectuer.
Elles laissent donc les autres décider à leur place de l’avenir de la France et de ses collectivités,
renonçant ainsi à leur qualité de citoyen, qui constitue pourtant une part de leur humanité.

CONSÉQUENCES sur la QUALITÉ des DÉCISIONS POLITIQUES

Si le souci de l’intérêt général et le goût pour la connaissance – l’ouverture intellectuelle ne sont pas nécessaires à l’exercice de la plupart des professions, cela est nécessaire au bon fonctionnement de la démocratie.
En effet, sans cela, les élus ont du mal à prendre de bonnes décisions sur des sujets complexes pour construire un avenir viable. cf mentalité des élus et qualité de leurs décisions.

SYNTHÈSE de SOLUTION INDIVIDUELLE pour une AMÉLIORATION SOCIÉTALE

Il s’agit, pour certaines personnes, d’acquérir ou de retrouver une réelle ouverture intellectuelle que leur a fait perdre l’évolution de la société. Il convient pour cela de:

1) limiter sa consommation de divertissements

2) se remettre à des lectures de qualité, ce qui permet de retrouver un certain plaisir intellectuel, un certain goût pour la connaissance

Suggestions d’activités intellectuelles personnelles

– relire certains classiques, c’est-à-dire les chefs-d’œuvre de la littérature qui nous ont marqué

– chercher des informations sur les sujets qui nous intéressent le plus,
Pour cela, Internet, et notamment Wikipédia, permet un accès facile à la culture.
Certaines fiches Wikipédia sont longues. Il s’agit d’en lire le résumé et de survoler ensuite la fiche jusqu’à trouver les informations recherchées.
– transcrire en texte les vidéos intéressantes que l’on trouve sur YouTube et autres plateformes ci-dessus.

– visionner les plus grands films de l’histoire du cinéma, qui sont disponibles sur Internet.
Cela constitue une activité enrichissante et qui ne demande pas d’effort.

3) se remettre à des activités personnelles ressourçantes et stimulantes telles que
– marcher dans la nature (pour retrouver le goût de la nature, ce qui donne envie de la préserver)
– visiter des musées et des galeries d’art

4) participer à des associations

A partir d’un goût retrouvé pour la nature et la connaissance, on peut imaginer que davantage de personnes s’intéressent de près à la chose publique.
Ainsi davantage de personnes œuvreraient dans des associations contre des projets nuisibles.

5) conséquences politiques

Face à un nombre important de citoyens engagés, les élus seraient alors contraints d’approfondir leur réflexion sur les projets qu’ils portent et de prendre ainsi de meilleures décisions.