AGRICULTURE

Des choix de bon sens et de bonnes pratiques face au réchauffement climatique,
qui sont insuffisamment appliquées

La PLACE de l’ÉLEVAGE BOVIN

Les CONTRAINTES de l’ÉLEVAGE BOVIN

L’élevage bovin a aussi besoin de grandes quantités d’eau.
Selon l‘INRAE, environ 700 litres d’eau sont nécessaires pour produire 1 kg de bœuf.
Or, d’importantes difficultés d’approvisionnement en eau pour le cheptel bovin sont apparues lors des étés 2022 et 2023. Etant donné le réchauffement climatique, en particulier dans le Sud de la France, il est évident que l’élevage bovin devra être progressivement réduit.
Or les orientations politiques nécessaires ne semblent pas avoir été prises.

ACTIVITÉS de REMPLACEMENT

L’agroforesterie et la poly-agriculture biologique en circuits courts.

Cela permettrait aussi de récupérer certains espaces pour laisser pousser la forêt, afin de capturer du carbone, si l’on veut sérieusement améliorer notre bilan carbone.
Cela peut donner lieu à de la sylviculture variée, permettant de concilier production de bois et maintient de la biodiversité.
Cela doit se faire dans les endroits où de nouveaux espaces forestiers ne boucheraient pas les paysages.

PRÉSERVER l’HUMIDITÉ des SOLS

cf cette caricature futuriste, qui montre le niveau d’absurdité que pourrait atteindre l’élevage, en disposant, d’un côté d’outils numériques très puissants et peu inutiles, et d’un autre côté, manquant d’un élément fondamental: l’eau.

Les bonnes pratiques suivantes, permettant de préserver l’humidité des sols sont connues depuis très longtemps.
Le film « La théorie du boxeur » sorti en 2023 nous les rappelle.

– le retour du bocage par la plantation de haies afin de conserver une partie de l’humidité des sols et de limiter leur érosion. Cela possède également un impact très favorable sur la biodiversité.
– l’agroforesterie de manière générale

– la construction de terrasses en zones montagneuses afin de conserver l’eau dans le sol comme cela était pratiqué auparavant, et comme cela est très pratiqué en Inde.

– la construction de zones humides en montagne, qui ont un rôle d’éponge, pour alimenter des abreuvoirs.

La pratique d’irrigation des champs en période de fort débit des cours d’eau est à reconsidérer.
Jadis, de nombreux canaux d’irrigation étaient utilisés le long des cours d’eau, par exemple au niveau du ruisseau du Nistos. Ces canaux permettaient d’amener l’eau dans les prés alentours lors des périodes de fort débit. Cela permettait de rendre les sols plus humides à l’année, et donc d’augmenter le rendement des cultures fourragères. Par la suite, ces canaux ont été délaissés, et les engrais de synthèse ont été utilisés pour accroître le rendement des cultures fourragères.