autres SUJETS SOCIÉTAUX

DÉMOCRATIE

Le référendum, au niveau national et local, est un outil quasiment jamais employé.
Pourtant, dans une démocratie digne de ce nom, celui-ci devrait utilisé lors de grands projets, comme cela est le cas en Suisse.
Cela permettrait d’ouvrir un véritable débat contradictoire sur certaines questions, alors que les consultations citoyennes restent généralement sans effet.
Cela entretiendrait également un intérêt pour la chose publique au sein de la population.
Cela permettrait au peuple d’être un contrepouvoir face à la mégalomanie de certains élus et à leur déconnexion de certains enjeux économiques et écologiques. Mais ces élus, jaloux de leur pouvoir, ne veulent manifestement pas en redonner une partie au peuple.

TRANSPARENCE des COLLECTIVITÉS

Certaines municipalités (par exemple, celle de Tarbes) mettent en ligne depuis longtemps les vidéos des séances de conseil municipal. D’autres collectivités, comme le Conseil Départemental, pourraient faire de même.
Cela doit s’accompagner de la mise en ligne d’un verbatim, afin de pouvoir retrouver facilement certaines informations.

QUALITÉ de l’INFORMATION PUBLIQUE

Les sites internet des collectivités territoriales doivent fournir une information de qualité: bien structurée, exhaustive et précise.
Ces informations doivent être lisibles: écrite dans une police de taille optimale, en noir sur fond blanc, et non pas en gris foncé sur fond gris clair, ce qui en rend la lecture pénible.
Toute forme de communication infantilisante devrait être proscrite.

PRESSE LOCALE: La DÉPÊCHE du MIDI

■ SUBVENTIONS

La Dépêche est le principal média et journal des Hautes-Pyrénées.
La Nouvelle République des Pyrénées fait partie du même groupe et reprend les mêmes articles.
Par la subvention de « l’aide à la presse », ces médias bénéficient d’argent public.
La société est donc en droit d’exercer un contrôle sur la bonne utilisation de cet argent public.

■ LIBERTÉ d’EXPRESSION

Un média réellement démocratique doit être ouvert aux commentaires, comme l’est par exemple le site internet du Figaro.
Or, une grande partie des articles relatifs à la politique menée par certains élus, en particulier au niveau des villes de Tarbes et de Lannemezan, n’est pas ouverte aux commentaires.
A l’inverse, certains articles relatifs à des drames sont ouverts aux commentaires, et laissent passer des commentaires odieux.
L’espace commentaire du journal La Dépêche est le seul espace public à forte visibilité où les citoyens peuvent s’exprimer à l’écrit. On peut considérer que limiter cet espace revient à limiter la liberté d’expression sur le territoire des Hautes-Pyrénées.
Tous les articles du journal La Dépêche devraient donc être ouverts aux commentaires sauf ceux relatifs à des drames.
Ces commentaires devraient être visibles par tous les lecteurs et non pas seulement ceux qui possèdent un compte sur le site.

Par ailleurs, sur le plan technique, dans l’espace personnel,
corriger le fait que lorsque l’on clique sur un de ses commentaires sur le site de La Dépêche, cela dirige vers l’article équivalent sur le site parent de la Nouvelle République des Pyrénées.

■ FORME

Ne plus faire apparaître le portrait de M. Plano lorsque l’on clique sur l’onglet « Lannemezan » ou celui de « M. Trémège » lorsque l’on clique sur l’onglet « Tarbes ».
Cela s’apparente actuellement à de la propagande.

L’ÉCOLE

■ LES MISSIONS de l’ÉCOLE

L’école, au niveau de l’enseignement général, doit permettre d’acquérir certaines connaissances de base nécessaires à l’exercice d’une profession, à commencer par savoir lire, écrire et compter correctement.

Elle doit aussi permettre aux élèves de devenir des personnes évoluées, ayant un certain intérêt pour la culture (au sens large) et pour la chose publique, qui puissent devenir de véritables citoyens.

■ LE CONSTAT de l’EFFONDREMENT du NIVEAU SCOLAIRE

L’effondrement du niveau scolaire dans l’enseignement général est une évidence pour toute personne effectuant la comparaison entre le niveau actuel moyen des élèves par rapport à il y a quelques décennies.
Cela apparait également dans l’évolution de la France dans le classement PISA (Programme International pour le Suivi des Acquis des élèves), mené par l’OCDE.

L’Etat doit chercher les causes de cet effondrement et y remédier.

■ Les SOLUTIONS

● PROGRAMMES

Il s’agit de retrouver des programmes cohérents et intéressants.

En mathématiques, les programmes de lycée de 2012 ont été jugés incohérents et désastreux par l’académie des sciences et les professeurs, mais ont néanmoins été mis en place.
L’enseignement de la programmation dès le collège pose également question, alors que les élèves doivent d’abord apprendre les bases du calcul, de l’analyse (ce qui a trait aux équations) et de la géométrie.

En français, les classiques doivent être suffisamment enseignés.

En philosophie, sur le thème de la liberté, les élèves devraient être alertés sur les techniques de manipulation utilisées, notamment dans la publicité.

● MÉTHODES d’ENSEIGNEMENT

Etant donné la baisse de niveau de français à l’école primaire, il convient de revenir sur les nouvelles méthodes d’apprentissage de la langue, qui ne semblent moins efficaces que les précédentes.

Le professeur doit avoir le choix entre utiliser un cours officiel de l’Education Nationale ou proposer son propre cours aux élèves.

Au niveau de l’enseignement secondaire, pour une grande partie des élèves, aller en cours pour recopier le cours écrit au tableau ou dicté par le professeur est moins efficace que l’apprentissage sur un livre de qualité.
L’attention portée au fait d’écrire consomme une partie de leur énergie qui leur manque pour assimiler ces informations. De plus, en cas de décrochage de quelques secondes, l’élève devra ensuite perdre du temps à rattraper les connaissances manquantes à partir du cours pris par un camarade.
Les lycéens devraient donc avoir le choix de copier ou pas le cours du professeur.

● MANUELS SCOLAIRES

Refaire des manuels scolaires de haute qualité, comportant des informations rigoureuses, parfaitement présentées afin qu’ils puissent être intégrés par la mémoire visuelle, comme cela était le cas auparavant.
Certains manuels scolaires de haute qualité, des années 70/80/90 doivent servir de points de référence.

Ces manuels seraient également accessibles en format numérique à l’ensemble de la population.

● DISCIPLINE

Les fauteurs de trouble et autres harceleurs doivent être sanctionnés de manière dissuasive.
Certains élèves pourront être rééduqués dans des établissements spécialisés.
Ces sanctions doivent permettre aux professeurs de pouvoir retrouver une certaine autorité.

La distraction créée par les téléphones portables perturbe fortement la concentration de certains élèves. Les consulter doit donc être interdit, sous peine de sanctions dissuasives.

Par ailleurs, les parents qui viennent se plaindre au professeur lorsque celui-ci a mis une mauvaise note à leur enfant devraient écoper d’une amende.

● NOTATIONS

Les notations sont devenues tellement larges qu’elles n’ont plus de sens.
Il s’agit de retrouver des notations qui ont du sens comme cela était le cas il y a quelques décennies.

● RÉINSTAURER le REDOUBLEMENT OBLIGATOIRE

qui a été abandonné en 2014.
Amener des élèves qui n’ont aucune base jusqu’en Terminale n’a aucun sens.

● FORMER les ÉLÈVES à une BONNE UTILISATION de l’ESPACE NUMÉRIQUE

Le smartphone est une source de distraction omniprésente en dehors des cours, notamment lorsque les élèves sont chez eux à réviser des cours ou à faire des exercices.
Les élèves doivent recevoir une formation sur le bon usage du smartphone et des écrans en général afin que les élèves utilisent ceux-ci de manière optimale sans tomber dans des excès.

● DONNER le GOÛT pour la CULTURE

Par ailleurs, de manière générale, le système éducatif devrait donner le goût pour la connaissance, ce qui ne semble pas être le cas actuellement (à acquérir principalement par des écrits: manuels, livres, fiches Wikipédia) chez la plupart des élèves. Ceux-ci oublient la plus grande partie de ce qu’ils ont appris dans l’enseignement général, dès qu’ils ont passé leur examen final, car ces connaissances ne sont pas révisées par la suite.
Ainsi, le bachelier se retrouve plus tard, dans de nombreux domaines, avec un niveau de culture générale proche de celui d’un élève de l’école primaire ou du collège.

Il s’agit donc d’expliquer aux jeunes qu’une bonne culture générale constitue une richesse personnelle, et de leur donner le goût de cela à travers des programmes intéressants.

● OUVERTURE sur les SCIENCES HUMAINES

Une ouverture sur la psychologie et la communication doit leur être proposée en leur suggérant de lire les grands classiques dans ce domaine. Par livres de Dale Carnegie (Comment se faire des amis et Comment trouver le leader en vous) et de Daniel Goleman (L’intelligence émotionnelle 1 et 2) sont particulièrement formateurs.

■ METTRE l’ÉCOLE en PHASE avec les BESOINS de RECRUTEMENT

Le nombre de places disponibles dans les différentes filières devrait être en ligne avec les besoins de recrutement.
Dès le collège, les jeunes devraient connaître les métiers les plus demandés et les plus nécessaires à l’économie de demain.

L’OBÉSITÉ

Une grande partie de la population se trouve désormais en surpoids.
Cela est dû aux trop grandes quantités consommées et à une alimentation de mauvaise qualité, composée de produits transformés qui n’apportent pas de sensation de satiété, ce qui génère une surconsommation.
(A contrario, une pomme mangée à la fin du repas apporte des vitamines, enzymes etc et une sensation de satiété).
Il s’agit d’une maladie liée au mode de vie, qui était beaucoup moins fréquente il y a 40 ans.

Ce sujet est relativement tabou. Il devrait être davantage abordé pour la santé des personnes concernées, sans jugement, comme l’a été le sujet du tabagisme.

TRI SÉLECTIF

De nombreuses personnes ne trient pas leurs déchets et mettent dans le container à ordures ménagères: le verre, le carton, le plastique et l’aluminium.
Dans ce domaine comme dans d’autres, les sanctions nécessaires ne sont pas prises, dans un fond sociétal de laisser-aller – de laxisme et de déliquescence.
Une police des déchets est donc nécessaire. Celle-ci infligerait des amendes dissuasives aux contrevenants.

Par ailleurs, de nombreuses personnes font également brûler de l’herbe de tonte (voire toutes sortes d’autres déchets) alors qu’elles ont l’obligation de porter ceux-ci à la déchetterie.
Là aussi, des sanctions dissuasives doivent être prises.