INTER-COLLECTIVITÉS

PROJET FLORIAN à Lannemezan

Ce projet aurait porté gravement atteinte aux forêts des Pyrénées en triplant les prélèvements de bois de hêtre actuellement effectués sur le massif.

Ce projet était porté par le maire de Lannemezan et sa majorité municipale, la Région, le Département et l’ADEME au mépris de toute considération écologique et économique de long terme.

Grâce au collectif Touche Pas à Ma Forêt, ce projet a pu être évité.

Une œuvre d’art, d’ailleurs financée par le Département, la grande souche des jardins de l’abbaye de l’Escaladieu, nous amène à nous interroger sur le bien-fondé des différentes projets d’exploitation de la biomasse forestière.

PROJET de KÉROSÈNE de SYNTHÈSE à Lannemezan

Ce projet porterait grandement atteinte aux forêts des Pyrénées.

Il s’agit de « greeenwashing », c’est-à-dire d’un projet d’apparence écologique, mais qui ne l’est pas du tout, bien au contraire.
Seul l’hydrogène seul produit à partir d’énergies renouvelables serait écologique, mais il n’existe pas encore d’avion utilisant ce combustible.

Le biocarburant actuellement utilisé par les voitures pourrait être utilisé par les avions. En effet, les voitures électriques remplaceront les voitures à moteur thermique.

Ce projet serait également ruineux pour la collectivité car les carburants de synthèse sont 10 fois plus coûteux que les carburants actuels (selon le PDG de Total interviewé par le Sénat en février 2024), à 5 minutes 25 secondes dans la vidéo.

PROJET d’HÔPITAL COMMUN TARBES-LOURDES à Lanne

Seule la question de l’urbanisme est abordée ici.
La question de l’offre de santé n’est pas abordée.

Cela entraînerait une forte augmentation des flux de déplacements journaliers du personnel soignant habitant à Tarbes et à Lourdes. Outre la pollution générée, cela se traduirait par des charges supplémentaires pour le personnel soignant. Celles-ci seraient lourdes à supporter pour le personnel aux salaires modestes: agents de ménage, aides-soignants/aides-soignantes et autres infirmiers/infirmières.
Le personnel perdrait également en qualité de vie par le temps de trajet supplémentaire entre le domicile et le travail, qui est du temps de vie perdu.

Cela générerait également un étalement urbain maximum autour de cet hôpital alors qu’il existe des espaces denses à Tarbes et à Lourdes.
Par ailleurs, les villes de Tarbes et de Lourdes, déjà en proie à des difficultés, se trouveraient encore affaiblies.

La rénovation des deux hôpitaux semble une solution bien plus raisonnable.
Une autre possibilité serait la construction d’un nouvel hôpital à Tarbes et de trouver une autre fonction médicale à celui de Lourdes, qui permettrait de préserver la plupart des emplois médicaux sur place.

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